Marie Curie Mercredi 30 novembre 2011, 14h (Bruxelles, Salle Couvreur) Marie Curie et le radium Dr Renaud Huynh (CNRS/Musée
Curie, Paris) La vie et l’oeuvre de
Marie Curie seront illustrées par des photographies et documents extraits des
collections du Musée Curie, en insistant sur la découverte du radium, un
élément chimique radioactif isolé avec Pierre Curie et Gustave Bémont en 1898,
sur ses propriétés et ses premières applications en médecine. Titulaire
d’une maitrise en biologie (UPMC) et d’un DEA en Muséologie des sciences
naturelles et humaines (MNHN), Renaud Huynh entre en 1999 au musée Curie pour
un poste de médiateur scientifique, puis de chargé de la muséographie et des
expositions. Il est nommé Directeur du musée et des archives en 2007. Il
est auteur de nombreux articles, conférences et expositions sur la «famille
aux cinq prix Nobel», ainsi que sur l’histoire de la radioactivité et de ses
premières utilisations médicales. Auteur en 2011 de l’exposition itinérante « Marie Curie (1867-1934) », qui circule actuellement dans de nombreux pays, il est également co-auteur avec le Pr Cosset du livre La fantastique histoire du radium (Editions Ouest-France, avril 2011), co-auteur avec Chantal Montellier d’une bande dessinée Marie Curie, la fée du radium (à paraître en octobre, éditions Dupuis) et conseiller scientifique pour le film documentaire « Marie Curie, au delà du mythe » (première diffusion TV le 15 octobre 2011, Arte) et la pièce de ciné-théâtre «Les lueurs de la rue Cuvier» (Prodigima- Théâtre extensible). Les collaboratrices de Marie Curie (1906-1934) En 1906, Marie Curie
devient la première femme en France directrice d’un laboratoire universitaire.
De nombreuses chercheuses ou étudiantes demandent à cette directrice de les
accueillir. De 1906 à 1934, Marie Curie accueille 45 femmes étudiantes ou
chercheuses. Marie Curie favorisait-elle leur candidature ? Qui étaient-elles ? Quelles étaient leurs origines sociales et quel a été leur avenir professionnel ? Peut-on dessiner, à partir de ce corpus, un profil de la scientifique du début du vingtième siècle en France ? En étudiant la population féminine du laboratoire Curie, nous essaierons de montrer son intégration dans l’évolution sociale de son époque. Nathalie
Pigeard-Micault est ingénieur CNRS et responsable des archives du Musée Curie.
Historienne de formation, elle a consacré sa thèse de doctorat d’épistémologie
et histoire des sciences à une biographie du célèbre chimiste français Adolphe
Wurtz qui a été récemment publiée : Wurtz, un savant dans la
tourmente : entre bouleversements politiques et revendications féministes (Paris : Hermann, 2011). Elle
s’est très tôt intéressée à la place laissée aux femmes en chimie et a publié
en 2000 une contribution sur les livres d’enseignement de la chimie au XIXème siècle pour les dames :
Chemistry for Women in Nineteenth-Century France dans Communicating chemistry, éd.
par A. Lungren et B. Bensaude Vincent (Canton, Mass. : Science History Publications,
2000). Depuis,
elle poursuit ce thème de l’histoire des femmes scientifiques et médecins.
C‘est ainsi qu’elle a organisé plusieurs journées d’études sur ce thème, parmi
lesquelles Les étudiantes aux temps de Marie Curie (Fête de la Science 2009, Musée Curie), Les femmes du laboratoire
Curie (8 mars 2011, CRHST, La Villette), De
l’étudiante au laboratoire (10 sept.
2011, Musée Curie). Elle a publié plusieurs articles dont L’entrée des
femmes en médecine (Vesalius, n°16 - juin
2010, p. 24-9) et des articles accessibles sur le web : |