L’aluminium, métal des temps modernes

L'aluminium chimique

J. Plateau (Ingénieur métallurgiste, F)

Avant le métal
    L'alun, la terre d'argile, l'alumine

La découverte de l'aluminium
    Travaux de Humphrey Davy (1808), Hans
    Christian Oersted (1825), Friedrich Wöhler 
    (1827 et 1845), Henri Sainte-Claire Deville
    (1854)

La mise au point du procédé industriel (1855-1862)
    De l'atelier de Javel à Salindres en passant
    par la Glacière et Nanterre

L'aluminium chimique (1855-1889)
     Production, prix, applications.
     L'apprentissage du nouveau métal.

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Jean Plateau, ingénieur civil des Mines et métallurgiste, a consacré sa vie professionnelle à la recherche en métallurgie, d'abord à l'Institut de recherches de la sidérurgie française, où il a travaillé dans les domaines de la rupture du métal et des applications de la microscopie électronique, puis à Pechiney, dans le domaine de la transformation de l'aluminium, où il a dirigé le centre de recherche de Voreppe.
Depuis sa retraite, il s'intéresse à l'histoire de l'aluminium, à travers une importante collection d'objets, avec un intérêt particulier pour la période de l'aluminium chimique. Il est membre du conseil d'administration de l'Institut pour l'histoire de l'aluminium (http://www.histalu.org).

L'aluminium électrolytique

  Dr Muriel Le Roux (I.H.M.C., C.N.R.S.)

   L’histoire de la recherche industrielle reste à écrire dans sa globalité. Il existe aujourd’hui quelques études qui abordent cette histoire par secteur. La communication s’inscrit dans cette perspective d’histoire générale de l’innovation au XXe siècle.
   Après avoir étudié la période de l’invention majeure de Paul Héroult en 1886 dans le but de situer le cadre intellectuel, scientifique et technique qui a présidé à la naissance de l’industrie de l’aluminium électrolytique ,e montrerai comment et pourquoi cette industrie toujours aussi stratégique continue à utiliser le même procédé.
   L’industrie de l’aluminium emprunte ses références techniques à trois systèmes : la chimie pour la fabrication de l’alumine, l’électricité pour la fabrication de l’aluminium ; la métallurgie pour la fabrication et transformation des alliages.  
   J’essaierai de démontrer que la compréhension du succès d’une innovation passe par l’analyse générale du milieu dans laquelle elle évolue. Ainsi on verra que l’histoire d’une étude de cas, celui de l’aluminium, peut avoir une portée de valeur générale…

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Muriel Le Roux est Docteur en histoire contemporaine (sciences et techniques) de l’Université Paris-Sorbonne, avec une thèse soutenue en 1994, dirigée par le professeur François Caron et primée par le ministère de l’industrie, en 1995, publiée sous le titre Un siècle de recherche industrielle à Pechiney (Paris : Éditions Rives Droite, 1998).  Chargée de recherche à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine du CNRS, elle prépare un ouvrage sur l’histoire d’un des plus importants laboratoires propres du CNRS, L’Institut de chimie des substances naturelles de Gif-sur-Yvette car elle s’intéresse à l’histoire des relations entre recherche académique et recherche industrielle. A ce titre elle est conseillée scientifique du Comité pour l’histoire du CNRS.