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L’énergie
nucléaire : Guerre
et Paix
Mercredi
4 mai 2011 à 14h (auditoire Marie Curie,
Grands amphithéâtres, UMons)
La
bombe atomique : arme secrète de
l’Allemagne nazie en 1945 ?
Prof. B.
Mahieu (UCL)
Jusqu’en
1945, le grand public
n’était informé des développements de
l’énergie nucléaire que de manière
très
vague et en avait une perception plutôt favorable, au vu des
relatifs succès du
radium dans la thérapie du cancer. Les bombes atomiques
larguées sur Hiroshima et
Nagasaki détruiront cette confiance et,
rétrospectivement, feront courir un
frisson de terreur sur les nations alliées : et si les nazis
avaient été
proches de la réalisation de leur arme nucléaire?
L’Allemagne de l’immédiate
avant-guerre était en effet une nation à la pointe du
progrès scientifique et
des réalisations industrielles et avait la première,
grâce à Otto Hahn, mis en
évidence la fission de l’uranium. Comparativement,
à la même époque, la France,
l’Angleterre, le Canada et les Etats-Unis étaient-ils en
avance ou en retard
sur leur adversaire?
L’histoire
de cette course à
la bombe est fascinante et, en outre, devrait nous permettre de mieux
comprendre le problème général de
l’énergie nucléaire et d’appréhender
les
raisons des trois graves accidents récents (Tchernobyl, Three
Mile Island et
Fukushima).
retour
Bernard
Mahieu, Docteur en Sciences et Agrégé de
l’Enseignement
Supérieur, a effectué l’essentiel de sa
carrière au laboratoire de chimie
nucléaire de l’Université de Louvain. Après
le démantèlement de celui-ci, il a
enseigné la physique générale aux étudiants
en Sciences de la Santé à
l’UCL-Woluwé, ainsi que la chimie nucléaire
à Louvain-la-Neuve. Admis à la
retraite fin 2010, il codirige la rédaction de la revue de la
Société Royale de
Chimie, “Chimie Nouvelle”, et est un des fondateurs et
animateurs de
Mémosciences.
Génération
IV en fission nucléaire:
toujours plus de sûreté et de sécurité (non
-prolifération)
Dr Ir G.
Van Goethem
(Commission Européenne)
L’histoire
montre que la
fission nucléaire a sa place dans le mix d’énergies
primaires depuis quelques
décennies. La politique énergétique de
l’Union Européenne s'intéresse
naturellement à toutes les énergies primaires,
qu’elles soient fossiles,
fissiles ou renouvelables, avec une attention particulière pour
les économies
d’énergie (objectifs 20/20/20 pour 2020). Quant à
la future économie à faible
teneur en carbone, à l’horizon 2040, la fission
nucléaire devrait garder une
place importante, même si, à très long terme
(horizon 2100), une toute nouvelle
génération d’énergies renouvelables pourrait
commencer à dominer.
Un des
principaux problèmes
auxquels les générations futures (horizon 2040) seront
confrontées est la forte
croissance de la consommation d’énergie dans le monde. Il
faudra des nouveaux
vecteurs d'énergie (par exemple l’hydrogène, en
plus de l’électricité et des
hydrocarbures), qui seront produits si possible en utilisant de
l’électricité
et de la chaleur à très haute température qui
seront “propres” (c’est-à-dire
sans rejet de gaz à effet de serre).
retour
Georges
Van Goethem est ingénieur civil mécanicien (UCL, 1974)
et docteur en sciences appliquées (UCL, 1979). Il a
travaillé quelques années
pour Belgonucléaire et a ensuite entamé une
carrière à la Commission
Européenne, aux Centres Communs de Recherche d’Ispra
(Italie) et Karlsruhe
(Allemagne), où il a travaillé sur la sûreté
des réacteurs rapides (1977 -
1992). Ensuite, à la DG Recherche à Bruxelles, il a
été responsable de
programmes de recherche Euratom sur la fission nucléaire (PCRD4,
5 et 6) et, en
particulier aujourd'hui, sur Génération IV (PCRD 7). Il
est également
responsable des actions Euratom d’enseignement et de formation.
Il est membre
de jurys académiques et anime des séminaires sur
l’innovation en fission
nucléaire. Il est auteur ou co-auteur de nombreux articles
scientifiques,
monographies et conférences internationales.
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